O. S. Chantiers COVID-19

Il est déclaré que les entreprise du bâtiment et des travaux public sont:

« sont essentielles à la vie économique du pays et à son fonctionnement »

il est demandé de ne pas rechercher :

« Enfin, le gouvernement invite les donneurs d’ordre et entreprises à ne pas rechercher la responsabilité contractuelle des entreprises, de leurs sous-traitants ou fournisseurs qui, lorsque les conditions d’exécution ne permettaient plus de garantir la santé et la sécurité de leurs salariés, ont dû suspendre leur activité. »

Source Ecologie solidaire.gouv.fr

« Le gouvernement valide les préconisations sanitaires proposées par les entreprises du BTP et veille à la reprise de l’activité du secteur »

Source: Ecologie solidaire

Alors « les maîtres d’ouvrages peuvent transmettre des Ordre de service d’ouverture des chantiers fermés » en nommant un référent COVID-19 Chantier, comme nous l’a indiqué Monsieur Jean-François de Richemont Référent COVID-19 Chantier . Le référent COVID-19 Chantier veillera à faire appliquer les mesures exceptionnelles générales COVID-19 des entreprises avec le CSPS et les délégataire COVID-19 des entreprises.

Chantier-ouvert-PGC-COVID-19

PGC: COVID-19

ACTIVITÉ CHANTIER

Les chantiers peuvent rester en activité:

Pour cela il doit être appliqué les consignes suivantes :

1. Le personnel doit rester à un mètre de chaque salarié, et ne pas être dans un espace confiné (arrêté du 14 mars 2020)

2. Appliquer les recommandations risque biologique de l’INRS ;

3. Mettre à jour les PPSPS;

4. Prendre en compte la réponse de la FNTP n°2 du FAQ du 16 mars 2020 ;

5. Tenir un registre des salariés contaminés et les zones affectées.

6. Le coordonnateur doit harmoniser les PPSPS en fonction du COVID-19

7.Une mise à jour du PGC pour COVID-19 doit être effectuée par le CSPS. (Voir exemple de PGC à jour J-F de Richemont Coordonnateur SPS Référent Métier

La presse en parle le Moniteur et Batirama et l’OPPBTP.

CORONAVIRUS, TRAVAIL, CHANTIERS, ACTIVITES…

DIRECCTE IDF

1-« QUESTIONS/REPONSES POUR LES ENTREPRISES ET LES SALARIES

Le virus identifié en Chine en décembre 2019 est un nouveau coronavirus qui provoque une infection respiratoire fébrile appelée COVID-19 (CoronaVirus Disease).
Les symptômes décrits évoquent principalement une infection respiratoire aiguë (fièvre, toux,essoufflement), mais des difficultés respiratoires et des complications pulmonaires de type pneumonie sont également décrites, ainsi que des formes plus sévères.
Les symptômes de la maladie peuvent apparaître jusqu’à 14 jours après un contact avec une personne malade et se manifestent par de la fièvre, de la toux ou des difficultés respiratoires.
Une personne qui ne présente aucun des symptômes de la maladie (fièvre, toux, difficultés respiratoires) n’est pas contagieuse.
D’après les données épidémiologiques disponibles à ce jour, ce nouveau coronavirus peut se transmettre d’homme à homme par voie respiratoire dans le cadre d’un contact rapproché et prolongé.
Le virus peut survivre quelques heures voire quelques jours dans l’environnement. »

Source: Direccte IDF

2- PLAN DE CONTINUITE D’ACTIVITE

« Outre les difficultés économiques, de nombreuses menaces pèsent sur l’entreprise. Le chef d’entreprise en a souvent conscience mais le quotidien l’empêche d’y consacrer le temps nécessaire et ainsi de maîtriser ses vulnérabilités. Pourtant, de nombreuses entreprises qui ont subi un sinistre majeur ont fini par disparaître, faute d’avoir anticipé cette situation et planifié une réaction adaptée.

Il convient en effet de souligner qu’un sinistre mal géré peut avoir des conséquences désastreuses économiquement ou en termes d’image, même lorsque l’entreprise a une bonne couverture assurantielle de ses risques : mise à profit par la concurrence, perte de confiance des clients, perte du bénéfice d’autorisations particulières d’exploitation, etc.

C’est pourquoi le présent cahier vise à faire comprendre l’intérêt, pour les PME-PMI, d’étudier la mise en oeuvre d’un Plan de Continuité d’Activité (PCA), en leur donnant des pistes pour mener une telle étude. »

Source: IESF

3-GESTION DES RISQUES :FACTEURS HUMAINS ET ORGANISATIONNELS

« Dans une entreprise, l’organisation est réputée efficace lorsqu’elle permet d’atteindre les objectifs fixés par la direction, en optimisant les moyens alloués pour ceux-ci.
Lorsque tout se déroule parfaitement, le résultat, pour l’entreprise, se traduit par un rendement compatible avec les attentes et permet, si cela fait partie de la stratégie de la direction, de développer l’activité.
Ces dernières années, les entreprises ont eu tendance à optimiser leurs processus dans un objectif financier, »souvent à court terme, ce qui les rend plus fragiles face à l’imprévu, surtout sur le long terme.
Selon le niveau de perturbation, l’entreprise ou l’organisme concerné peut subir, à terme, des pertes »importantes et les conséquences peuvent se prolonger durant une période suffisante pour impacter définitivement l’entreprise, en termes commercial, financier, d’image, etc.
Dans ce cahier, nous mettrons en lumière le rôle déterminant que peuvent jouer les Facteurs Organisationnels et Humains [FOH] dans ces circonstances. Nous verrons qu’ils peuvent agir aussi bien négativement en étant à l’origine d’accidents, que positivement en rattrapant des situations non prévues.
La préparation des personnes est très importante, d’abord pour prévenir les situations dites accidentelles ou de crises, puis pour les gérer par la suite.
Il ne faut pas sous-estimer l’impact de la culture d’entreprise et des facteurs sociologiques sur la sensibilité ou la réceptivité des personnes vis-à-vis des risques.
Par ailleurs, tout changement de stratégie de l’entreprise peut avoir des répercussions fortes sur les activités opérationnelles (ressources humaines, changement technique, restructuration des rôles et responsabilités…) et donc sur la maîtrise des risques.
Une prise de conscience de ces facteurs par la direction de l’entreprise constitue la première brique permettant de construire une stratégie de résilience de l’entreprise. Celle-ci doit ensuite s’accompagner d’une véritable volonté de mettre en œuvre une politique de ressources humaines capable de répondre à cet enjeu majeur qui concerne la survie de l’entreprise. »

Source: IESF

-4-MISE EN OEUVRE DU MAINTIENT DES ACTIVITÉS

Les formateurs et responsables des ressources sont les managers clefs de la mise en oeuvre des partiques professionnelles en situation de crise.

Rodger Dean Duncan précise dans un Leader SHOP:

-1-« Tenons-nous à ce qu’une équipe en charge d’une centrale nucléaire applique les consignes à la lettre ? Les acteurs du terrain ont un rôle précieux pour savoir adapter la réalité par rapport à la théorie. Par contre, il doit être déterminer qui est une soucre d’information en fonction de la crise.

Par exemple, dans le BTP vous êtes dans une tranché dite confinée, que faites vous? Vous analysez et renforcer les mesures de protection individuelle en situation de confinement.

L’INRS décrit la méthode opérationnnelle à mettre en oeuvre:

  • « un responsable soit désigné,
  • un plan de prévention de tous les risques (appauvrissement en oxygène, gaz délétères, atmosphère explosive, noyade, ensevelissement…) soit établi,
  • des procédures spécifiques d’intervention en espaces confinés soient mises au point,
  • des instructions adaptées soient arrêtées et explicitées aux intervenants,
  • un surveillant extérieur soit désigné et une bonne coordination des travaux dans l’espace et dans le temps soit assurée en tenant compte du fait que les intervenants peuvent ne pas être en contact visuel avec l’extérieur,
  • les installations ou les équipements dangereux soient consignés,
  • une aération ou une ventilation renforcée soit mise en place (cf. encadré),
  • les intervenants disposent tous de détecteurs de gaz avec alarme, fiables, régulièrement étalonnés et contrôlés,
  • les intervenants disposent de moyens de protection adaptés (masques auto-sauveteurs, appareils respiratoires isolants autonomes à circuit ouvert, dispositifs de protection contre les chutes de hauteur…),
  • le bon fonctionnement de tous les équipements de protection ou de contrôle soit vérifié avant l’opération,
  • les intervenants soient formés et aient reçu une autorisation de travail en espaces confinés,
  • un permis de pénétrer ait été établi, informant en particulier les intervenants des dangers inhérents aux installations et aux matières ainsi qu’à la configuration particulière les lieux,
  • les mesures à prendre en cas d’incident ou d’accident soient arrêtées et communiquées aux intervenants. » Source:INRS

-2-Ou qu’un pilote aux commandes d’un avion long-courrier s’en tienne aux

strictes procédures ? Oui et Non.

Tout responsable doit savoir s’adapter aux situations qui peuvent changer dans toutes situation de crise.

« Car les procédures ne vous permettent pas de faire face aux imprévus. Le

génie humain consiste à se démarquer, en cas de force majeure, des règles établies. ».

Les managers de crise se dévoilent quand les référents savent écouter l’homme qui sera mettre en oeuvre et adapter les consignes en fonction des enjeux de la crise.

Richard Nixon a développé dans les personnalités des Leaders de la période de la guerre de 39 45 avec précisions les éléments qui font qu’une personne est un leader.

Préventica: monde de la prévention en salon…

Nous sommes allés à Preventica à Paris Porte de Versailles.

L’Inrs nous a fait part d’une nouvelle condamnation concernant la faute inexcusable de l’employeur.

Voici l’arrêt consultable sur legifrance; Arrêt du 11 octobre 2018 de la 2 ème Chambre et l’analyse de cet arrêt.

Nous retenons que:

« Le manquement à cette obligation de sécurité constitue, en cas d’accident du travail, une faute inexcusable dès lors qu’il est établi que l’employeur avait ou aurait du avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié, et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver. » A ce sujet, voir l’analyse de l’arrêt de Chantier de: J-F de Richemont

 » Hygiène et sécurité du travail N°254 Actualité juridique

Allez visiter Preventica.