Sécurité protection travail et Machines

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source image wikipédia

Les concepteurs, les fabricants et les employeurs devraient toujours consulter les orientations spécifiques et dépasser les certifications type CE.

Les concepteurs sont autant responsable que les utilisateurs de machines concernant la santé protection et sécurité des travailleurs. (J-F de , ingénieur professionnel de France)

L' »ILO » le précise dans son guide, la sécurité et la santé dans l’utilisation des machines.

Les vendeurs et les utilisateurs sont des professionnels. Ils sont considéré capable d’analyser les risques propres, importés, et exportés en adéquation de leurs savoir faire.

En effet, le code du travail Français, réglemente cet aspect par les articles suivants:articles L. 4321-1 à L. 4321-5.

Lire un article sur ce sujet.

« Habiter au-dessus d’un pressing serait risqué »

Un article a été publié en 17/08/2010 par l’Express, par le journaliste .

Le conditionnel de cet article se serait aggravé depuis 2012 date à laquelle les pressings doivent appliquer une réglementation à source environnementale, qui accentue le risque chimique.

Mais il a été constaté de nombreux incendies dont probablement quelques un auraient été générés par des explosions à la suite de possible non conformité machine au danger Atex et la réouverture de la norme.

Ségrégation professionnelle et écarts de salaires femmes-hommes

Les écarts salariaux interprofessionnels représentent les trois quarts de l’inégalité salariale femmes-hommes. Dans chaque métier, les femmes se trouvent plus souvent que les hommes au bas de l’échelle des salaires et ont plus difficilement accès aux emplois les mieux rémunérés. Ces inégalités de salaires entre les femmes et les hommes croissent avec le niveau de qualification et de rémunération des métiers.

Source:Ministère du travail

« Les ouvriers plus exposés au risque d’accident du travail »

« Les ouvriers sont nettement plus exposés au risque d’accident du travail. À catégorie socioprofessionnelle identique, la fréquence des accidents du travail des femmes et des hommes est comparable mais ces derniers subissent, en moyenne, des accidents plus graves. Les salariés âgés ont moins d’accidents que les jeunes mais d’une gravité plus grande.


Le risque d’accident du travail est plus important dans la construction, l’agriculture, les industries extractives, le travail du bois, le transport et l’entreposage.
À un niveau plus fin, les activités de gros œuvre, de couverture et de charpente ainsi que les travaux liés à l’exploitation forestière connaissent un risque d’accident du travail très élevé tant en fréquence qu’en gravité. Les accidents de travail sont plus fréquents dans les établissements de taille intermédiaire que dans le petits ou même les grands établissements. »

Et la  » construction reste en 2010 le secteur le plus exposé, même si le risque d’accident du travail y a diminué davantage que la moyenne entre 2005 et 2010.
C’est ensuite dans les secteurs des « activités des agences de travail temporaire », de la « production et distribution d’eau et assainissement, gestion des déchets et dépollution », de « l’hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement », des « transports et entreposage » et des « arts, spectacles et activités récréatives » que l’on dénombre le plus d’accidents. »

Source:Ministère du travail

« Systèmes de management de la santé et sécurité au travail »

« L’enquête internationale sur le projet de norme ISO 45001 « Systèmes de management de la santé et sécurité au travail » s’étant clôturée en mai dernier sur un vote négatif, 114 experts issus des 65 pays participants et 13 pays observateurs se sont réunis (5-10 juin, Mississauga, Canada) sous l’égide du groupe de travail 1 de l’ISO PC 283 pour dépouiller les quelque 3000 commentaires reçus et discuter des suites à donner au projet.

Impossible de connaître le nombre de commentaires traités à l’issue de cette semaine de réunion, dans la mesure où les oppositions formulées par le Bureau international du travail (BIT), ainsi que les points considérés comme importants par l’animateur du groupe de travail, ont été discutés globalement.

De longues discussions ont eu lieu sur la définition du travailleur ou sur la nécessité de dire explicitement dans la norme que les exigences légales et autres exigences doivent avant toute chose être satisfaites. De fait, il s’agit d’une norme sur un « système » de management de la santé au travail. Ce n’est pas une norme sur la santé au travail, ni sur la protection des travailleurs, ni encore sur le management des ressources humaines. Elle ne peut en aucun cas se substituer à la loi.

Parmi les décisions prises à l’issue de la réunion de juin, on notera :

  • La résolution proposée par la France et adoptée à l’unanimité pour affirmer que cette norme doit pouvoir s’appliquer à toutes les entreprises, y compris les PME, ce qui nécessite de simplifier le texte.
  • La décision du PC 283 de soumettre le projet à un deuxième vote DIS en vue de sa publication en norme et donc de ne pas publier le projet actuel sous la forme de Rapport Technique. Cette solution était envisageable dans la mesure où plus de 66% des votes lors du DIS ont été positifs.
  • La création d’un nouveau sous-groupe de 11 experts (dont la France), des animateurs de groupe et l’animateur du GT1 pour proposer une suite aux 3000 commentaires.
  • La deuxième réunion du groupe de travail 1 de l’ISO PC 283 prévue en octobre pour examiner les propositions de ce sous-groupe.

Initialement prévue pour la fin de l’année 2016, il semble que la future norme ISO 45001 ait encore besoin de temps avant d’obtenir le consensus nécessaire à sa publication. Le calendrier a donc été redéfini en pronostiquant un deuxième DIS en mars 2017 et une publication entre juin et novembre 2017.

Rappelons qu’en 2013 le PC283, très optimiste, avait prévu de réaliser cette norme en 3 ans, un délai qui sera à coup sûr dépassé. L’ISO admettant un dépassement de 9 mois, il faudrait une publication en juin 2017 au plus tard. Gageons qu’une tolérance sera accordée jusqu’à fin 2017, si cela s’avèrait nécessaire, pour aboutir à un document solide et consensuel. »

Source:eurogip