Accident du travail et CPAM

« Les points à prendre en considération lors d’une situation d’accident du travail.

Lorsque la CPAM procède à des investigations sur les circonstances ou la cause d’un accident ou de la maladie, un questionnaire ou enquête auprès de l’employeur et de la victime, est mis en œuvre.

Depuis le 1er janvier 2010, être contradictoire et informer les parties (l’employeur et la victime ou ses ayants droit), au moins dix jours francs avant la prise de décision, sur les éléments de l’enquête susceptibles faire grief au fondement de l’accident.

Par ailleurs, il y a aussi une possibilité de consulter le dossier (D. no 2009-938, 29 juill. 2009, JO 31 juill. ; CSS, art. R. 441-14) à toute demande.

Cette information est faite « par tout moyen permettant d’en déterminer la date de réception » (par exemple par lettre recommandée avec AR ou écrit électronique). »

Source:http://www.wk-rh.fr

Chute mortelle dans une trémie sur terrasse

« Défaut de signalement

L’entreprise responsable du chantier avait bien mis en place les équipements de protection collective en périphérie de la toiture-terrasse, notamment les garde-corps, mais l’absence de protection adaptée pour la trémie constituait un risque pour les salariés. Seules quelques planches anonymes recouvraient l’ouverture supérieure de la trémie. »

source: https://www.lemoniteur.fr/article/fiche-accident-n-27-chute-mortelle-dans-une-tremie-sur-terrasse.340739

Inspection du travail & discrimination

« Une plainte pénale pour « discrimination » vient d’être déposée contre le ministère du travail par une inspectrice qui s’estime lésée par rapport à ses collègues hommes. Un problème qui dépasse la seule inspection du travail… chargée de lutter contre les discriminations. »

Source mediapart

Que faire quand il y a discrimination?

« La discrimination vise à défavoriser une personne pour des motifs racistes, sexistes, homophobes ou syndicaux. La discrimination peut se faire en raison de l’âge et du handicap. La discrimination est illégale et sanctionnée dans toutes les situations. En tant que victime, vous pouvez obtenir réparation du préjudice causé. »

Source: https://www.service-public.fr/

 

 

Condition de travail/Souffrance au travail: le médecin premier sur le Front

L’évaluation des risques professionnel doit permettre au chef d’entreprise de gérer les risques de son entreprises à titre préventif.

Mais, la partie de non prévention apparaît chez les médecins traitant dit de ville.

Ainsi, « Tous les jours, dans leurs cabinets de médecine de ville, les médecins reçoivent des patients qui souffrent dans ou de leur travail et bien souvent n’osent pas en parler. Comment les médecins généralistes peuvent-ils mieux déceler ces signes de souffrance pour aider ces personnes ?

Un guide élaboré par l’Union Régionale des Professionnels de Santé de la région PACA fait le point sur ce que sont les symptômes de la souffrance au travail et expose les ressources auxquelles le médecin généraliste peut faire appel pour accompagner un patient victime de souffrances au travail, qu’elles soient morales ou physiques. » Source:www.preventica.com

Souffrance au travail et son médecin

Maîtrise de la sécurité industrielle

« Contributions de l’Ingénieur à la maîtrise des risques »

 » Il appartient, certes, à chacun de développer ses connaissances et d’approfondir sa culture du risque. Mais il vous appartient aussi, au cours de votre vie professionnelle de connaître l’ensemble de vos responsabilités vis-à-vis de la sécurité. »

« Tout ingénieur est concerné quelle que soit sa fonction ».

« Adopter une approche plus globale pour la prévention du risque ».

Hubert Roux, Président du comité « Maîtrise de la sécurité industrielle » FEVRIER 2011

Extrait du CAHIER N° 2 

Sondage Cyber-risques  

En cliquant ICI Participez au Sondage

« Dans un monde économique de plus en plus ouvert et numérique, la sécurité informatique ou cybersécurité devient l’une des préoccupations majeures des entreprises.

 

Cela rend essentiel l’identification des vulnérabilités de l’entreprise et la mise en œuvre de mesures appropriées pour maîtriser ces risques. Ces mesures concernent autant la partie technique que l’organisation de l’entreprise ainsi que la sensibilisation et la formation des personnels.

 

Le Comité Maîtrise des Risques Opérationnels d’IESF va consacrer son prochain cahier à ce thème et souhaite, au préalable, évaluer le niveau actuel d’implication des entreprises dans ce domaine.

 

Ce sondage est anonyme et s’adresse aux ingénieurs, aux responsables de PME-PMI, aux managers responsables de centre de profit et aux responsables informatiques.

Une dizaine de minutes devraient suffire pour y répondre et vos réponses sont attendues jusqu’au 9 mars 2018. »

Source:

IESF

 

 

Guy Planchette a abordé le Plan de continuité d’activité

Président d’honneur de l’Institut pour la maîtrise des risques (IMdR)

« Face à des risques graves pouvant entraîner une cessation d’activité, les entreprises devraient étudier la mise place d’un plan de continuité d’activités (PCA), en s’appuyant sur le contenu de la norme Iso Vers le management de la continuité. Cette approche par les risques pourrait accroître leur capacité de résilience. »

Source:

Préventique

 

ARRÊT DE CHANTIER:Un CSPS notifie pour une carence de prévention générale constatée

DEMANDE D’ARRÊT DE CHANTIER

pour une carence de prévention générale constatée par le CSPS

A l’attention du:

Maitre d’ouvrage

Maitre d’oeuvre

Messieurs,

Je vous confirme mes propos .

Il est identifié à plusieurs reprises des notifications (Article R4532-38 alinéa 2) à titre générale et particulière par une non application du plan général de coordination. (Voir rapports de passages)

De même l’intervention de sous-traitants d’une manière désordonnée est constatée.

Cette situation révèle une carence de prévention générale de la part des entreprises, qui empêche toute assurance du maintien du chantier en bon ordre et en état de salubrité satisfaisant.

Je laisse le soin à l’assistance maîtrise d’ouvrage ainsi qu’au maître d’œuvre de décider ou pas l’arrêt du chantier afin que :

  1. Les PPSPS soient à jour et communiqués (voir suivi des inspections communes et suivi des PPSPS)
  2. Les visites d’inspections communes soient effectuées en fonction de la liste des entreprises connues par la maitrise d’ouvrage avant toute intervention.
  3. Le plan général de coordination soit appliqué pour le respect des mesures d’organisation générale du chantier et le respect des obligations intervenants.
  4. Le plan d’installation de chantier soit mis en œuvre, ainsi que le plan de circulation des engins et des compagnons
  5. L’ensemble de ces actions de gestion des risques à titre général et particulier ont pour volonté de permettre le travail de chaque lot dans les meilleures conditions pour que soit respecté le code du travail notamment par :
  6. Le respect des voies ou zones de déplacement ou de circulation horizontales ou verticales ;
  7. Des manutentions des différents matériaux et matériels, sans interférence des appareils de levage du chantier ou à proximité, la limitation du recours aux manutentions manuelles ;
  • Le respect des délimitations et aménagements des zones de stockage et d’entreposage des différents matériaux,
  1. La mise en œuvre des conditions de stockage, d’élimination ou d’évacuation des déchets ;
  2. L’utilisation des protections collectives, des accès provisoires et de l’installation électrique générale ;
  3. Les mesures prises en matière d’interactions sur le site ;

L’ensemble des points énoncés ci-dessus sont dans un état de carence aggravé de non-respect du plan général de coordination.

Je vous remercie de confirmer vos demandes de mise à jour des plans généraux de coordination des chantiers en cours en application du code travail à savoir :

– Les charges l’installation de chaque mesure collective décidée pour les base vies.

– Les mesures d’entretien, en cohérence avec la présence des lots et corps d’état du chantier à venir.

– Les dispositions à prendre en cas de dégradation abusive ou répétée de l’installation collective du chantier ainsi que tout comportement portant atteinte au bon déroulement du chantier.

Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de ma considération distinguée.

J-F de Richemont

Ingénieur Conseil CSPS

Les principes généraux de prévention

« Avant d’aborder les principes généraux de prévention, il est nécessaire de comprendre qu’il doit être évaluer les risques professionnels par le chef d’entreprise ou sont commettant délégataire.

Ces principes ne peuvent pas être imposés à des salariés sans qu’il soit évaluer les risques professionnels. Il ne suffit pas de prescrire une règle et l’auditer, elle doit être mis en œuvre avec cohérence et transmission.

Un exemple pratique est d’évaluer les risques professionnels dans les fiches de poste des salariés. Cette méthode oblige la formation, l’habilitation, et son contrôle. » comme nous l’indique un ingénieur en prévention spécialisé en sécurité du travail , J-F de Richemont.

Les principes généraux de prévention:

Pour mettre en place une démarche de prévention, il est nécessaire de s’appuyer sur les neuf grands principes généraux (L.4121-2 du Code du travail ) qui régissent l’organisation de la prévention.

  • Éviter les risques, c’est supprimer le danger ou l’exposition au danger.
  • Évaluer les risques, c’est apprécier l’exposition au danger et l’importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener.
  • Combattre les risques à la source, c’est intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.
  • Adapter le travail à l’Homme, en tenant compte des différences interindividuelles, dans le but de réduire les effets du travail sur la santé.
  • Tenir compte de l’évolution de la technique, c’est adapter la prévention aux évolutions techniques et organisationnelles.
  • Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins, c’est éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres.
  • Planifier la prévention en intégrant technique, organisation et conditions de travail, relations sociales et environnement.
  • Donner la priorité aux mesures de protection collective et n’utiliser les équipements de protection individuelle qu’en complément des protections collectives si elles se révèlent insuffisantes.
  • Donner les instructions appropriées aux salariés, c’est former et informer les salariés afin qu’ils connaissent les risques et les mesures de prévention.

Source:INRS