Mort :un ouvrier à Nanterre du groupe Vinci, la grue et le film après?

Nous avons été alerté comme beaucoup de personnes par cette horrible nouvelle.

« Mort :un ouvrier à Nanterre du groupe Vinci »

Un ouvrier du chantier d’en face a filmé le lieu de l’accident.

Qui serait le responsable?

Un manager de chantier devrait faire et gérer:

-Les nouveaux facteurs de cohésion d’équipes

-Les différents styles de management, leurs avantages et leurs inconvénients

-Le comportement et l’attitude de l’équipe : Est ce que le Grutier avait fait les poses? Est ce que il avait les moyens et l’autorité nécessaire pour la gestion de sa grue? Est ce que les chargements étaient pesées suffisamment?

-Conception de grilles pour l’évolution des collaborateurs : Est ce que il y a a de la frustration dans ce chantier et des titulaires et intérimaire?

-La définition de la personnalité des collaborateurs: Est ce que le manœuvre a réalisé la formation pour manœuvrer des chargements?

Source: Constructys; CCI

Le grutier:

« Compétences requises pour devenir conducteur de grue:
– Bonne appréciation des distances ? A t’elle bien été appréciée?
– Précision et rapidité ? Est ce que la rapidité était plus que précision
 – Rigueur ?
 – Connaissance des règles de sécurité? Il semble quelles n’ont pas été respectée. »

Source: Study-rama

Le responsable de la manœuvre:

Le métier d’élingueur consiste à:

  • « Sélectionner les élingues à utiliser en fonction des charges à transporter
  • Accrocher ces charges à un appareil de levage ou les décrocher
  • Donner au pontier ou au grutier des ordres de manœuvre »
  • Source: CHARGÉ / CHEF DE MANŒUVRE ÉLINGUEUR »

Document à prendre en compte pour améliorer la gestion de la grue:

Prendre en compte aussi:

Les Facteurs organisationnels et humains

La Gestion des risques

Risque de chute…

« Données générales

Définition

Le risque de chute vise deux situations :

  • les chutes de plain-pied (hors dénivelé et non traitées dans cette fiche) ;
  • les chutes de hauteur (dès qu’il y a dénivellation).

Le travail en hauteur englobe plusieurs situations résultant de l’emplacement (toitures, passerelles, charpentes, etc.) ou de l’utilisation de certains équipements destinés à travailler en hauteur (échelles, échafaudages, plates-formes de travail, etc.).

Les travaux sur couverture en matériaux fragiles (aussi appelés « toitures fragiles ») occasionnent un nombre important et croissant de chutes graves ou mortelles à la suite de la rupture d’une plaque, qui s’ajoutent aux chutes depuis le bord du vide en l’absence de protection collective. »

Source: Ministère du travail

Des éléments d’analyse sont à prendre en compte par les indications de l’OPPBTP

Par ailleurs, le maître d’ouvrage et maître d’oeuvre ont une obligation à la conception de prendre en compte ce risque. A ce sujet, il est possible de consulter une note de la page internet www.etancheite.com qui analyse les points de prévention du risque de hauteur.

Nous avons consulter dans un dossier une recommandation de J-F de Richemont Csps Expert en prévention sur l’obligation et l’analyse des protections collectives pour gérer avec moyens le risque de chute de hauteur en conception. Voir une recommandation CSPS:

Préventica: monde de la prévention en salon…

Nous sommes allés à Preventica à Paris Porte de Versailles.

L’Inrs nous a fait part d’une nouvelle condamnation concernant la faute inexcusable de l’employeur.

Voici l’arrêt consultable sur legifrance; Arrêt du 11 octobre 2018 de la 2 ème Chambre et l’analyse de cet arrêt.

Nous retenons que:

« Le manquement à cette obligation de sécurité constitue, en cas d’accident du travail, une faute inexcusable dès lors qu’il est établi que l’employeur avait ou aurait du avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié, et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver. » A ce sujet, voir l’analyse de l’arrêt de Chantier de: J-F de Richemont

 » Hygiène et sécurité du travail N°254 Actualité juridique

Allez visiter Preventica.

Maître d’ouvrage et la gestion de la sécurité chantier: Droit d’ingérence?

Tout maître d’ouvrage a le droit d’ingérence (terme pas approprié pour un chantier) pour la sécurité chantier et l’organisation des rapports entre maître d’oeuvre, entreprises et coordonnateur. Les articles suivants du code du travail qui s’appliquent:
L.4532-5 R.4532-22
R. 4532-6
R. 4532-40
R. 4532-8
R. 4532-7

Par contre, le maître d’ouvrage peut rappeler à l’ordre l’entreprise, par le coordonnateur CSPS notamment, qui semble ne pas appliquer les principes généraux de prévention et l’article L 4121-1 du code du travail pour ce qui est de l’application de la prévention pour les salariés de l’entreprise intervenante dans son chantier. Cette obligation est ouverte à tout moment. Tout autant de la conception à la livraison de l’ouvrage.

Aussi, les risques propres de l’entreprise concerne le maître d’ouvrage dès lors que ces risques créés des risques d’interférence par la co-activité pour les autres intervenants et ou tiers. Le maître d’ouvrage est un donneur d’ordre. C’est pour cette raison, que l’inspection du travail envoie après son passage une lettre à l’entreprise intervenante et au maître d’ouvrage.

De plus, le PPSPS est un élément essentiel et particulier pour la gestion des risques professionnels du chantier par l’entreprise sous peine de condamnation pour cause que le
« PPSPS est insuffisant l’assimilable à son inexistence et ainsi qu’en ayant commis des fautes de négligence, » Source legifrance.

Nous avons interrogé un Coordonnateur Conseil Expert , Jean-François de Richemont qui nous indique que dans les cas d’insuffisance et inexistence de mesure particulière d’intervention (PPSPS), il déclare un Visa Refusé pour motif que le « PPSPS est non conforme non adapté au chantier et informe de cette situation au maître d’ouvrage et maître d’œuvre lors de la visite d’inspection commune ».

Le Coordonnateur est le conseil missionné pour seconder le maître d’ouvrage en la matière.

Pour cette raison, le Maître d’ouvrage doit faire faire:


• Veiller à la mise en application des principes généraux de prévention L.4531-1 R. 4532-11

• Faire établir le PGCSPS ou le plan général simplifié par le coordonnateur L.4532-8 R. 4532-42 à R. 4532-54

• Faire ouvrir le registre-journal de la coordination par le coordonnateur R. 4532-12 Obligations de faire faire

• Faire constituer le DIUO par le coordonnateur L.4532-16 R.4532-95 R. 4532-98 . Cette démarche concerne les chantiers à venir.

Schéma de l’évaluation des risques et le donneur d’ordre

« Crainte d’effondrement de grue » le CSPS non écouté…


Source:Le Parisien

Le 12/04/2019 une crainte d’effondrement de grue dans Paris.

Les pompiers font évacuer les habitants.

Mais que ce passe t’il dans ce chantier?

La réponse devraient être évaluée.

Mais nous avons eu le CSPS qui nous a confirmé que les constatations de risque d’effondrement n’ont pas été pris en compte pour non étaiement conforme. (voir norme)

Les moyens de coopération de la mission du CSPS ne semblent pas appliqués.

D’autre part, les moyens financiers ne semblent pas avoir été respectés pour une prévention et une non co-activité à l’intérieur du chantier.

La méthode préconisée à suivre maintenant est préconisé dans une note juridique de la « DAJ » écrit;

« 2. Méthodologie de la réparation ou du renforcement d’une structure

L’analyse d’une structure, son examen et la définition du projet ultérieur de réparation ou de renforcement suppose une exacte connaissance des raisons et des causes qui amènent à se poser le problème.

La méthodologie peut se résumer aux investigations suivantes :

2.1. Analyse des désordres :

– inventaire,
– causes (étude du dossier technique, conception),
– évolution (mesures par extensométrie et témoins),
– surveillance (analyse des mesures sur une période suffisamment longue).

2.2. Connaissance de la structure existante :

– évaluation de la résistance de la structure,
– évaluation de la capacité portante d’un ouvrage après réparation ou renforcement. »

Source:DAJ

Chantier, livraisons que dit la sécurité sociale? (DHOL)

Les livraisons chantier pour le projet source vidéo Playmobil ci dessus.

De plus en plus dans les agglomérations urbaines, il est complexe d’organiser les chantiers de construction en milieu Urbain dense.

Le maître d’ouvrage reçoit en conception et en réalisation de la part du CSPS conseils pour appliquer le plan général de coordination (PGC) et le document d’harmonisation des livraisons (DHOL).

Mais, cette partie de la mission du CSPS est peu connue de la part des professionnels.

Nous avons assisté à la réunion des 25 ans de CSPS organisée par les partenaires public et syndical.

Aussi, nous avons rencontré un expert « DHOL », J-F de Richemont, Ingénieur Conseil CSPS, qui nous a indiqué la recommandation spécifique applicable pour les livraisons chantier,la
R 476 de l’assurance maladie.

Le Plan d’installation de chantier est mis à jour pour la zone de livraison chantier en fonction de la recommandation.

« Le document « D.H.O.L. » est une méthode de prise en compte de ce risque par un format à joindre au Plan particulier de sécurité protection de la santé de toutes les entreprises qui ont des livraisons conformément à la recommandation R 476 de l’assurance maladie.  » Citation: J-F de Richemont

Les emprises de voiries autorisées par voie administrative non clôturées font partie du chantier. Ainsi, la zone livraison est dans la périphérie du chantier clos et indépendant. Le document est obligatoire pour la mise en œuvre de toute livraison chantier.

Aussi, J-F de Richemont nous a montré un format standardisé du « DHOL » par l’exercice de ses missions.

Il nous a confessé « qu’il était difficile de faire appliquer la recommandation pour cause de faute de moyens et des usages erronés en la matière des acteurs des projets. »

Alors, il semblait important de faire une alerte pour la mise en oeuvre du DHOL chantier.

Il peut être mis à la disposition le modèle de J-F de Richemont à la demande.