Responsabilité des organismes notifiés

« commet un manquement, au moins pour partie à l’origine du dommage, l’organisme certificateur, tenu à une obligation de résultat, qui procède à des premiers essais sur une machine et valide ultérieurement le prototype qui lui est présenté toujours sur la base d’une interprétation incorrecte de la norme applicable, erreur d’interprétation reconnue et qui a perduré, interprétation incorrecte ayant été nécessairement à l’origine de la mise en production des élévateurs qui se sont révélés non-conformes  »

Source: Legifrance

Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 22 novembre 2017, 16-25.807, Inédit

Les CHSCT n’existeront plus

« Ce qu’il faut retenir

D’ici le 1er janvier 2020, les CHSCT n’existeront plus. Toutefois, leurs missions seront assurées par le Comité social et économique (CSE), et s’il en existe une au sein de l’entreprise, par la Commission santé sécurité et conditions de travail (CSSCT).

Mise en place de manière obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés ainsi que dans certaines entreprises particulièrement dangereuses, une CSSCT peut être instaurée, quel que soit l’effectif de l’entreprise, soit par accord d’entreprise, soit en l’absence de délégués syndicaux, d’un commun accord entre l’employeur et le CSE.

 

Cette commission se voit confier, par délégation du CSE, tout ou partie des attributions du CSE relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, à l’exception du recours à un expert et des attributions consultatives du CSE.

Elle peut par exemple prendre en charge, par délégation du CSE l’analyse des risques professionnels, peut proposer notamment des actions de prévention du harcèlement, etc. »

Source INRS

La Santé Sécurité au Travail (SST) et la Sécurité Industrielle (SI)

« La Santé Sécurité au Travail (SST) et la Sécurité Industrielle (SI): les deux faces d’une même pièce? »

Bonjour,

Les étudiants vous attendent jeudi 29 mars 2018 de 9h00 à 16h30 au 60, Boulevard Saint Michel à Paris.

Ils vous accueilleront pour partager vos expériences sur des sujets de sécurité entre professionnels et futurs professionnels de sécurité, dans des conditions et un cadre agréable au sein de MINES ParisTech.

Inscriptions gratuites mais obligatoires, programme disponible ici.

Je vous rappelle également que le prix Paul BIRO sera discerné lors de notre conférence à Monsieur Jean PARIES pour ses travaux sur la gestion des risques et la résilience. « 

Maîtrise de la sécurité industrielle

« Contributions de l’Ingénieur à la maîtrise des risques »

 » Il appartient, certes, à chacun de développer ses connaissances et d’approfondir sa culture du risque. Mais il vous appartient aussi, au cours de votre vie professionnelle de connaître l’ensemble de vos responsabilités vis-à-vis de la sécurité. »

« Tout ingénieur est concerné quelle que soit sa fonction ».

« Adopter une approche plus globale pour la prévention du risque ».

Hubert Roux, Président du comité « Maîtrise de la sécurité industrielle » FEVRIER 2011

Extrait du CAHIER N° 2 

Plans de santé au travail (PST)

« Le Conseil d’Orientation des Conditions de Travail (COCT) s’est réuni ce mardi 8 décembre 2015 sous la présidence la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, pour adopter le troisième Plan Santé au Travail qui constituera la feuille de route du gouvernement en matière de santé au travail pour la période de 2016 à 2020.

Ce plan marque un infléchissement majeur en faveur d’une politique de prévention qui anticipe les risques professionnels et garantisse la bonne santé des salariés plutôt que de s’en tenir à une vision exclusivement réparatrice. Il prend aussi pleinement en compte la qualité de vie au travail. »

Source.

INTERMAT PARIS : 4 POLES D’EXPERTISE POUR LES PROJETS DE CONSTRUCTION DE DEMAIN

« UNE NOUVELLE ORGANISATION AU PLUS PRES DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
Le Salon de référence pour l’ensemble des acteurs internationaux du marché de la construction et des infrastructures ouvrira ces portes le 23 avril prochain.
Ce dernier a pour objectif de fédérer tous les professionnels du secteur sous une nouvelle offre sectorisée en 4 pôles d’expertise :
Terrassement & Démolition
Route, Industrie des Matériaux et Fondations
Levage, Manutention & Transports
Bâtiment & Filière du béton
Découvrez la liste des exposants ! »

Source:Intermat

Sondage Cyber-risques  

En cliquant ICI Participez au Sondage

« Dans un monde économique de plus en plus ouvert et numérique, la sécurité informatique ou cybersécurité devient l’une des préoccupations majeures des entreprises.

 

Cela rend essentiel l’identification des vulnérabilités de l’entreprise et la mise en œuvre de mesures appropriées pour maîtriser ces risques. Ces mesures concernent autant la partie technique que l’organisation de l’entreprise ainsi que la sensibilisation et la formation des personnels.

 

Le Comité Maîtrise des Risques Opérationnels d’IESF va consacrer son prochain cahier à ce thème et souhaite, au préalable, évaluer le niveau actuel d’implication des entreprises dans ce domaine.

 

Ce sondage est anonyme et s’adresse aux ingénieurs, aux responsables de PME-PMI, aux managers responsables de centre de profit et aux responsables informatiques.

Une dizaine de minutes devraient suffire pour y répondre et vos réponses sont attendues jusqu’au 9 mars 2018. »

Source:

IESF

 

 

Guy Planchette a abordé le Plan de continuité d’activité

Président d’honneur de l’Institut pour la maîtrise des risques (IMdR)

« Face à des risques graves pouvant entraîner une cessation d’activité, les entreprises devraient étudier la mise place d’un plan de continuité d’activités (PCA), en s’appuyant sur le contenu de la norme Iso Vers le management de la continuité. Cette approche par les risques pourrait accroître leur capacité de résilience. »

Source:

Préventique

 

Jean-François de Richemont CSPS : Détaille le CONTRÔLE INSPECTION DU TRAVAIL & SALARIES DÉTACHÉS

Note rédigée par:

Jean-François de Richemont

Ingénieur professionnel de France,

Sécurité du travail CSPS,ESP

Préambule:

Beaucoup d’affirmations et peut de réponse sur le sujet, pour cette raison nous avons demandé l’intervention d’un CSPS pour connaitre les étapes clefs pour les salariés détachés.

 

  1. DEFINITION :

La directive 96/71 définit le travailleur détaché comme

« Tout travailleur qui, pendant une période limitée, exécute son travail sur le territoire d’un Etat membre autre que l’Etat sur le territoire duquel il travaille habituellement ».

Le détachement est par nature temporaire. Si la directive prévoit uniquement que le détachement doit s’effectuer « pendant une période limitée » les règlements communautaires de coordination des systèmes de sécurité sociale prévoient une durée maximale de détachement de 24 mois.

  1. PARTICULARITÉ POUR CHAQUE PAYS

POUR LA FRANCE :

« Des formalités simplifiées sont prévues pour les détachements de courte durée, inférieurs à 3 mois, d’un salarié ayant signé une convention de sécurité sociale avec la France. »

DÉTACHEMENT ÉGAL OU SUPÉRIEUR À 3 MOIS

« Vous détachez un salarié pour une durée égale ou supérieure à 3 mois en France il faut justifier les documents suivants »

Dans tous les cas, il faut que :

« Pendant la durée du détachement de ses salariés en France, l’employeur est soumis aux règles françaises notamment en matière de rémunération, d’égalité professionnelle, de durée du travail et de conditions de travail.

En revanche, ne sont pas applicables aux salariés détachés les dispositions du droit du travail français relatives à la conclusion et à la rupture du contrat de travail, la formation, la prévoyance, etc. C’est le droit du pays d’origine des salariés détachés qui s’applique.

Le salarié détaché reste sous contrat avec son employeur établi à l’étranger qui lui verse sa rémunération. Il n’y a pas de lien contractuel avec l’établissement français qui l’accueille.

Les employeurs établis hors UE doivent obtenir une autorisation de travail pour la durée de la période d’activité en France.

Pour les employeurs établis en UE mais dont les salariés sont ressortissants d’un État hors UE, ces derniers peuvent être détachés sans avoir à justifier d’une autorisation de travail. Cependant, ils doivent détenir un titre les autorisant à travailler dans le pays où est établi leur employeur.

La durée prévisible du détachement ne doit pas excéder 24 mois. Au-delà de ce délai, un accord particulier est nécessaire.

  1. QUE FAIRE AVANT DE VENIR TRAVAILLER EN FRANCE

Avant le début de la prestation, l’employeur établi à l’étranger doit transmettre une déclaration de détachement à l’unité territoriale de la Direccte du lieu où doit être effectuée la prestation.

Cette déclaration doit obligatoirement être réalisée en utilisant le téléservice « Sipsi » du ministère du Travail.

  1. CONTROLE PAR L’INSPECTION DU TRAVAIL :

En cas de contrôle de l’inspection du travail, les documents suivants peuvent être demandés à l’employeur :

  1. document attestant de la régularité de la situation sociale de l’employeur ;
  2. autorisation de travail des salariés ressortissants hors UE, si l’employeur est établi hors UE ;
  • contrat de travail ;
  1. bulletins de paie de chaque salarié détaché ou tout document équivalent (pour un détachement de plus d’1 mois) ;
  2. relevé d’heures de chaque journée travaillée ;
  3. copie de la désignation du représentant en France ;
  • tout document attestant du droit applicable au contrat liant l’employeur et le donneur d’ordre ;
  • les documents attestant du nombre de contrats exécutés et du chiffre d’affaires réalisé par l’employeur ;
  • lorsque la durée du détachement est inférieure à 1 mois, tout document apportant la preuve du respect de la rémunération minimale.

5.AVOIR LA CARTE PROFESSIONNEL

Rendue obligatoire par la loi Macron pour lutter contre le travail illégal, la carte d’identification professionnelle des salariés du BTP a fait l’objet d’un décret publié le 23 février 2016.

Jusqu’à 2 000 euros d’amende

Cette carte devra être présentée lors des contrôles de l’inspection du travail. En cas de manquement à l’obligation de déclaration, l’employeur risque jusqu’à 2 000 euros d’amende par salarié non déclaré (4 000 euros en cas de récidive dans l’année qui suit la première amende).

À travers ce dispositif, l’objectif du gouvernement est de lutter contre la fraude aux travailleurs détachés depuis l’étranger.

Selon un rapport du Sénat datant de 2013, entre 220 000 et 300 000 travailleurs sont détachés illégalement en France.

Sources:

Vos droits

Ameli.Fr

CARTE PROFESSIONNEL