Atteinte au savoir faire?

« Défini aux articles 411-1 et suivants du code pénal, l’espionnage réprime de la manière la plus sévère « Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger […] des documents, matériels, équipements, etc. ».

De nombreuses affaires à portée internationale ont mis en évidence l’existence de faits d’espionnage industriel sans que la notion d’espionnage ne soit systématiquement retenue par les tribunaux judiciaires. La protection européenne du secret des affaires apporte une réponse nouvelle. Toutefois, la captation malveillante demeure, dans la plupart des cas, liée à des faiblesses humaines ou organisationnelles. Quelle que soit la technique utilisée, c’est bien l’information stratégique de l’entreprise qui est visée. »

Source: inhesj

BTP environnement et la sécurité?

Bâtiment en démolition• Crédits : BryanLever – Getty Source:France culture

« Chaque mois, quatre médias, Le ParisienKonbiniUsbek et Rica et France Culture se couplent pour investir un grand sujet environnemental. Un rendez-vous mensuel auquel nous sommes ravis de participer, un partenariat qui nous permet de vous offrir un tour d’horizon complet, des enquêtes et des sujets approfondis sur un thème « environnemental » grâce à notre coalition, sous le hastag #sauverleprésent.

Ce mois-ci, c’est le monde du BTP qui fait l’objet de notre grand dossier, de la gestion des déchets à la construction 3D des bâtiments de demain, et dont vous pouvez disposer sur le site de l’émission, franceculture.fr, à la page « De cause à effets » et sur les sites de nos partenaires bien sûr.

Dans ce cadre, nous vous proposons, de plonger dans deux univers, pluridisciplinaires, qui chacun à leur manière œuvre pour ce monde du bâtiment et du travail de demain, du BTP polluant au BTP éco-responsable »

Source France Culture

Mais et l’ homme qui travaille qui s’en préoccupe?

Un ingénieur en sécurité du travail, nous a expliqué que « la #sécurité n’est pas assez prise en compte par les maîtres d’ouvrages qui sont conscient des risques mais ne maîtrisent pas les sous-traitances ou la gestion des risques chantiers n’est pas gérée par le manque de compétence et de connaissance de la réglementation » Source #J-F de Richemont Expert CSPS.

En effet, il faut lire les sujets ci-dessous que l’écologie s’est bien mais les conditions de travail chantier BTP s’est aussi bien.(Recommandation Carsat)

Sinistralité du travail

Des nouvelles graves sont lues dans les journaux notamment:

Chute mortelle d’un échafaudage à Paris

Nanterre : un ouvrier décapité par le chargement d’une grue sur un chantier

Un-ouvrier-écrasé-par-le-chargement-d-une-grue

Paris : une grue menace de tomber dans le 16e arrondissement groupe Orpea

Vélizy : la rupture d’une canalisation transforme le chantier en piscine

Norme terrassement

NF ISO 7135/A1 Septembre 2019

E58-010/A1

Engins de terrassement – Pelles hydrauliques – Terminologie et spécifications commerciales – Amendement 1 – Engins de terrassement – Pelles hydrauliques – Terminologie et spécifications commerciales – AMENDEMENT 1

Le présent amendement ajoute une nouvelle définition pour les pelles à déport arrière minimal (MTRX) utilisées sur les chantiers où la zone de rotation à l’arrière de la machine est limitée.

Source: Afnor

ARRÊT DE CHANTIER OS:Risques Chantiers?

Des nouvelles graves sont lues dans les journaux notamment:

Chute mortelle d’un échafaudage à Paris

Nanterre : un ouvrier décapité par le chargement d’une grue sur un chantier

Un-ouvrier-écrasé-par-le-chargement-d-une-grue

Paris : une grue menace de tomber dans le 16e arrondissement groupe Orpea

Vélizy : la rupture d’une canalisation transforme le chantier en piscine

Pour cette raison, il est important de rappeler les mesures réglementaires contre le risque chantier, et un possible arrêt de chantier(Voir danger grave imminent) par le droit d’ingérence du Maître d’ouvrage.

1 Droit d’ingérence du maitre d’ouvrage

2 Danger grave et imminent exemple

3 Le conseil du maître d’ouvrage le CSPS:

Tout intervenant chantier doit évaluer ses risques propre (EVRP) comme le demande le code du travail en l’article L 4121-1.

Aussi, l’intervenant acteur à l’acte de construire dans un chantier clos est indépendant évalue particulièrement les risques exportés importés dans le chantier et aussi à l’extérieur du chantier. (C. trav., art. R. 4532-4).

Ainsi, particulièrement lorsqu’il y a coexistence et interférence entre les différentes entreprises, il y a une obligation d’analyser la coactivité simultanée (interdite) et successive en fonction du planning.

A ce moment, il doit rencontrer le chargé de la gestion de la coactivité chantier, (Ce n’est pas un QSE) en fonction support, pour le maître d’ouvrage qui est en l’espèce le coordonnateur sécurité protection de la santé (CSPS).

Ce professionnel est missionné pour :

  • Assister à toute réunion pour la conception de l’ouvrage afin :
    • Faire faire appliquer les principes généraux de prévention
    • Mettre en œuvre le DIUO conception
    • Rédiger le plan général de coordination (PGC). Ce document légal, référence de gestion des risques particuliers et généraux du chantier, est le « contrat de prévention » avec toutes les entreprises. La non-application est une violation du contrat de prévention particulier chantier.
    • Suggérer des mesures modificatives pour améliorer la future maintenance de l’ouvrage avec l’assistance du futur mainteneur. Le CSPS n’est pas un mainteneur. 

Une fonction des méthodes et modes opératoires particuliers à l’intervention pour ce chantier (C. trav., art. L. 4532-4) il sera tenu une :

  • Visite d’inspection commune avec tout nouvel intervenant représenté par lui ou son délégataire à la sécurité.
  • Analyse du Plan particulier de sécurité et de protection de la santé (C. trav., art. L. 4531-3 ; C. trav., art. R. 4532-14) :

Le CSPS prend en compte :

  • Les mesures particulières à contrario de générale de prévention prise par l’entreprise. Analyse s’il y a lieu à une adaptation des mesures en fonction des risques Importés, exportés, et extérieur au chantier
  • Si adaptation, il informe le maître d’ouvrage de le caractère sommaire du PPSPS, le maître d’ouvrage décide ou pas que l’entreprise intervient Pas d’adaptation l’entreprise peut intervenir, en prenant en compte que toutes modification des mode opératoires oblige à un mise à jour du PPSPS et l’envoi de celui-ci au CSPS pour harmonisation ou pas par rapport au PGC.
  • Harmonisation des PPSPS avec le Plan général de coordination

Les incidents pour carence de prévention sont actés par le coordonnateur SPS par un registre spécifique le registre journal.

Ce registre est la preuve des mesures générales et particulières des incidents et ou évolution de la prévention du chantier.

Les incidents appelés aussi preuve de non-application du PGC sont de trois ordres principalement :

Les incidents sont évalués par le CSPS en fonction des huit principes généraux de prévention (le 9 est à la charge de l’entreprise) et l’analyse des risques chantiers importés, exportés et extérieur.

  • Observation : Il est souvent énoncé pour acter les mesures immédiates prises par l’encadrement de chantier
  • Notification : Un arrêt de poste temporaire ou une demande renforcée de prévention chantier est demandée
  • Dangers grave et imminent : Un danger existe pour toute personne face à celui-ci ainsi il est urgent d’intervenir. L’arrêt de poste est ferme. Il sera levé si des mesures spécifiques seront entreprise.

En aucune manière le CSPS a autorité à appeler de sa propre initiative un inspecteur/contrôleur du travail, il est hiérarchiquement sous l’autorité du maitre d’ouvrage qui est le seul « Domus » dans son chantier. Appeler un inspecteur du travail serait reconnaitre l’incapacité du CSPS a avoir une autorité suffisante pour la gestion de la mission CSPS.

En revanche, réglementairement le CSPS peut constater un manquement grave de coopération et de moyens pour la mission. Dans cette situation, le CSPS démontrera si nécessaire que la mission qui lui a été donnée n’était pleine et souveraine.

Projet de construction gérer par une norme

« Les enjeux de sécurité dans les projets de construction représentent une préoccupation constante pour l’entreprise qui investit dans un projet de conception ou de modification d’installations, et particulièrement pour les équipes du projet.  « 

Source:ICSI

Il y a une norme de gestion de projet.

Source: Norme ISO 21500

Sinistralité accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP)

Source: Cramif

« Une sinistralité globale en baisse

Les programmes prioritaires de prévention de la COG AT/MP 2014-2017 ont permis de diminuer la sinistralité des risques ciblés en 2017 (troubles musculo-squelettiques, chutes de hauteur dans le BTP et les risques chimiques). Les accidents du travail et les maladies professionnelles sont, cette année encore, en baisse tant au niveau national que régional.

En 2017, on dénombre 106 903 accidents du travail, 27 024 accidents de trajet et 6 651 maladies professionnelles. »

Source:Cramif

Chantiers de construction de demain

Source: https://www.arte.tv/

« Trop souvent, les projets de construction prennent du retard et les coûts explosent. Pourtant, ces désagréments pourraient être évités grâce à des robots, à des outils numériques et à des imprimantes 3D, qui offrent de nouvelles perspectives en matière de planification et de conduite des chantiers. Nos maisons sortiront-elles un jour d’imprimantes 3D ? « 

Système de gestion de la sécurité (SCS)

« L’accroissement de l’activité industrielle a engendré une multiplication des normes applicables en matière d’environnement et un renforcement des obligations mises à la charge des entreprises. La protection environnementale est devenue un enjeu primordial. » Source:Argus assurance

Un récent incendie nous rappelle que l’activité industrielle notamment l’usine du SIAAP de Saint-Germain-en-Laye des conséquences notamment polluer un fleuve.

Est ce que les presque accidents ont été analysés comme les levées de doute en incendie?

Notre Dame de Paris est un exemple de non mise en oeuvre d’un système de gestion de la sécurité dans l’urbanisation d’une capitale.

Il est délaissé la gestion globale du risque. En effet, le CNPP a réalisé une réunion de professionnels sur un des sujets qui traite du risque, avec l’Agrepi :« SYNERGIES SÉCURITÉ INCENDIE / SÛRETÉ : RISQUES OU OPPORTUNITÉS ? » ce MERCREDI 26 JUIN 2019. Il était présent les associations suivantes:

FFMI

APSIGHE

ANITEC

Mais il serait nécessaire de renforcer les moyens et les compétences.Par ailleurs, dans un article publié par nous, il est indiqué qu’il est sous estimé le risque incendie chantier par un manque de Système de gestion de la sécurité obligatoire.

Véhicules chantiers et code de la route

« Le Code de la route prévoit des dispositions spéciales applicables aux véhicules aux matériels de travaux publics et à certains engins spéciaux. Les chariots élévateurs se situent dans la catégorie engins spéciaux de catégorie B (arrêté du 14 février 1985 JO du 7 mars 1985)
Définition : matériel spécialement conçu pour les travaux publics, ne servant pas normalement sur route au transport de marchandises ou de personnes autres que deux convoyeurs, et dont la liste est établie par le ministère chargé des transports.

Les conditions à remplir pour conduire en toute sécurité un chariot élévateur à bras télescopique à portée variable sur les voies ouvertes à la circulation publique et éviter une verbalisation par les autorités sont les suivantes :

  1. La vitesse constructeur de l’engin doit être limitée à 25 km/h
  2. L’engin doit circuler à vide, c’est-à-dire qu’il ne doit pas transporter de charge de quelque nature que ce soit
  3. Les fourches, s’il en est équipé, doivent être protégées ou enlevées
  4. L’engin doit être conduit par un seul conducteur et éventuellement un convoyeur en cas, notamment, de manoeuvre arrière
  5. L’engin doit être équipé des feux et de signalisation réglementaire. Le gyrophare est conseillé et obligatoire dans certains départements

Permis de conduire : ces matériels étant non immatriculés (pas de carte grise), le permis de conduire n’est pas requis. Par contre l’autorisation de conduite de l’employeur est indispensable.« 

Source:Prévention BTP

« Titre Ier : Dispositions techniques Chapitre III : Eclairage et signalisations

Section 1 : Eclairage et signalisation des véhicules

Article R313-1

Tout véhicule ne peut être pourvu que des dispositifs d’éclairage ou de signalisation prévus au présent code. Ceux-ci doivent être installés conformément aux prescriptions du présent chapitre.

Ces dispositions ne concernent pas l’éclairage intérieur des véhicules sous réserve qu’il ne soit pas gênant pour les autres conducteurs.

Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule à moteur ou à traction animale, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

Le fait, pour tout conducteur d’un cycle, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la première classe.Article R313-2

Feux de route.

I.-Sauf dispositions différentes prévues au présent article, tout véhicule à moteur doit être muni à l’avant de deux ou de quatre feux de route émettant vers l’avant une lumière jaune ou blanche permettant d’éclairer efficacement la route la nuit, par temps clair, sur une distance minimale de 100 mètres.

Sous réserve de l’observation des prescriptions précédentes, le véhicule peut être équipé d’un système d’éclairage avant adaptatif tel que défini à l’article R. 313-3-2 du présent code.

II.-Toute motocyclette, tout tricycle à moteur, tout quadricycle lourd à moteur doit être muni à l’avant d’un ou de deux feux de route.

III.-Tout tricycle à moteur ou quadricycle lourd à moteur, dont la largeur dépasse 1,30 mètre, doit être muni à l’avant de deux feux de route.

IV.-Les dispositions du I ci-dessus ne sont applicables ni aux cyclomoteurs ni aux quadricycles légers à moteur qui, toutefois, peuvent être munis d’un ou de deux feux de route.

V.-Lorsqu’un cyclomoteur à trois roues ou un quadricycle léger à moteur, dont la largeur dépasse 1, 30 mètre, est muni de feux de route, ceux-ci doivent être au nombre de deux.

VI.-Les dispositions du I ci-dessus ne sont pas applicables aux véhicules et matériels agricoles ou de travaux publics, automoteurs, qui, toutefois, peuvent être munis de deux ou de quatre feux de route.

VII.-Le fait de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

VIII.-La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, en cas d’absence, de non-conformité ou de défectuosité des feux de route, l’immobilisation peut être prescrite dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3. »

Source:Code et Lois

Maîtrise des risques:une vision systémique

Afnor

Rencontres inter-GTR : vers une vision systémique de la maîtrise des risques

La notion d’intervention  dans des approches systémiques pour appréhender la complexité
Des interventions et des risques : un état des lieux des GTR de l’IMdR
Jeudi 27 juin 2019 de 9 h 00 à 17 h 00

 » Les Groupes de Travail et de Réflexion – GTR – sont des lieux de rencontre et d’échanges entre spécialistes & experts désireux d’approfondir certains sujets et d’apporter des réponses concrètes à leurs préoccupation de maîtrise des risques et de sûreté de fonctionnement dans leur(s) spécialité(s). »

 » En matière de maîtrise des risques, il s’agit plutôt d’une étude réalisée par un expert qui comprend un diagnostic ou une analyse… et un ensemble de propositions de conception ou d’amélioration.

INSTITUT POUR LA MAÎTRISE DES RISQUES

12 avenue Raspail – 94250 Gentilly
Tél. 01 45 36 42 10

Pour continuer à travailler:

UN livre de référence:

« Les enjeux de maîtrise des risques sont immenses dans les entreprises, car le coût humain, social et économique des accidents du travail, maladies professionnelles et autres dommages matériels ou environnementaux, est particulièrement élevé, y compris en matière d’image de marque. Ce livre pédagogique vous accompagne pas à pas pour mettre en place une démarche (sous forme d’amélioration continue) de maîtrise des risques. Nos trois auteurs, experts du domaine, s’appuient sur des retours d’expérience, des outils et avancent leur méthodologie : « construire-renforcer-pérenniser ». Elle permet de positionner la maîtrise des risques au sein de l’entreprise dans le contexte actuel. Conseils pratiques, préconisations et mises en garde ponctuent ce livre recette qui facilitera la mise en œuvre et le suivi de votre démarche de maîtrise des risques. À lire sans tarder donc ! »
La maîtrise des risques en entreprise – Construire-Renforcer-Pérenniser